mercredi 17 juin 2020

Pièces soumises à l'épreuve : même sort qu'une arme !


La question se pose parfois de savoir comment réagir face à la découverte ou à un projet de vente d'une pièce d'arme.

Cela dépend de quelle pièce d'arme il s'agit.

En effet, s'il s'agit d'une pièce soumise à l'épreuve, il convient de la traiter comme s'il s'agissait d'une arme entière. Une pièce soumise à l'épreuve est soumise à autorisation, comme le serait l'arme à laquelle elle appartiendrait : un modèle 9 ou un modèle 4 peut donc être émis pour un canon seul ou une carcasse seule par exemple. D'ailleurs si on a une arme complète et un canon de rechange, il conviendra de disposer de deux documents  (modèles 9 ou modèles 4) : l'un pour l'arme complète et l'autre pour le canon de rechange. Le fait d'ajouter un canon sur un modèle 9 par exemple n'est pas valable.

Quelles sont les pièces soumises à l'épreuve ?

  • Les carcasses
  • Les canons
  • Les barillets des révolvers
  • Les culasses et glissières des pistolets
  • Les organes de fermeture et de verrouillages
  • Les bascules 
  • les pièces soumises à l'épreuve selon le banc d'épreuves.

En quoi consiste l'épreuve ?

L'épreuve d'une arme à feu consiste en :
  • enregistrement du requérant
  • enregistrement du type, du calibre et du numéro de série de l'arme
  • examen visuel de l'arme
  • contrôle dimensionnel
  • contrôle du fonctionnement
  • contrôle de la sûreté
  • tir d'épreuve à l'aide de cartouches d'épreuve
  • contrôle non destructif après le tir d'épreuve
  • contrôle visuel après le tir d'épreuve
  • contrôle dimensionnel
  • marquage des pièces sujettes à l'épreuve
  • encodage des caractéristiques dimensionnelles de l'arme
  • établissement du certificat d'épreuve

                                                    MD

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