Précisions quant aux
reconstitutions historiques
Les reconstitutions
historiques peuvent avoir lieu sous des formes très diversifiées. Il peut
s’agir de reconstitutions typiques (ex. : les Marches de
l’Entre-Sambre-et-Meuse), de vastes reconstitutions (ex. : la bataille de
Waterloo), de scènes bien précises (comme la reconstitution de la libération d’un
village),…
Les participants à des
manifestations historiques en plein air veillent à ne pas poser d’actes
incriminés par la loi interdisant les milices privées. Celles-ci, pour rappel,
sont interdites par la loi du 29/7/34, tout comme les organisations de
particuliers dont l’objet est de recourir à la force, ou de suppléer l’armée ou
la police, de s’immiscer dans leur action ou de se substituer à elles.
Les reconstitutions
historiques sont également à distinguer des associations d’amateurs dont les
activités se limitent à des jeux et qui sont interdites dans les lieux publics
(ex. airsoft, cowboys).
Afin d’éviter toute
confusion avec d’autres activités armées, il convient que les organisateurs de
manifestations historiques, qu’ils agissent dans un cadre associatif sous forme
d’asbl ou en tant que simples particuliers, annoncent préalablement à l’administration communale et à la police
locale concernées les événements qu’ils organisent légitimement.
Ces services informent alors à leur tour le gouverneur des activités (lieu et
date). Si aucun projectile n’est
tiré et que l’utilisation des armes se limite donc au port et au tir à blanc,
les organisateurs n’ont pas besoin de demander un agrément de stand de tir pour
l’événement.
MD
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