mercredi 21 août 2013

Procédure de retrait



Procédure de retrait

Conformément à la loi sur les armes, s'il apparaît que la détention d'armes à feu peut porter atteinte à l'ordre public ou que le motif légitime invoqué pour obtenir l'autorisation n'existe plus (pour une arme détenue sous modèle 4), le gouverneur compétent pour la résidence de l'intéressé peut, par décision motivée, limiter, suspendre ou retirer l'autorisation de détention ou le droit de détenir une arme.

Qu’en est-il exactement dans les faits ?
Ce qui se passe souvent, c’est que dès que des faits liés à l’ordre ou à la sécurité publics mettent en cause le détenteur d’(une) arme(s) à feu, le Gouverneur en est averti, soit par la police locale, soit par le Parquet.
C’est souvent la police locale qui contacte le Gouverneur pour faire part d’un danger potentiel pour l’ordre ou la sécurité publics : il est important de savoir que même si on n’a pas été condamné, on peut faire l’objet d’un retrait.
En effet, même non condamnée, une personne peut présenter un danger si on la laisse en possession d’arme à feu, il appartient alors au Gouverneur d’intervenir et de prendre les mesures qui s’imposent.
Une procédure de retrait est alors initiée et l’avis du Parquet est sollicité quant à la détention d’arme à feu dans le chef de l’intéressé.
Si le danger se confirme, l’intéressé est informé du ou des avis négatifs émis à son encontre : il a alors la possibilité de faire entendre ses arguments en la matière. S’il apporte des éléments nouveaux susceptibles de remettre en cause la décision de retrait, le Parquet sera réinterrogé.
Sinon, l’arrêté de retrait est pris à l’encontre de l’intéressé, lequel doit alors se défaire de ses armes dans un délai relativement court indiqué dans l’arrêté.




                                                                           MD

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