Examen d'aptitude
professionnelle pour accéder à la profession d’armurier
Pour pouvoir accéder
à la formation d’armurier, la loi sur les armes dispose que le demandeur d'un
agrément d'armurier ou d'intermédiaire doit prouver son aptitude
professionnelle pour l'activité qu'il souhaite exercer.
Qu’en est-il
exactement ?
L'aptitude
professionnelle requise se rapporte à la connaissance de la réglementation à
respecter et de la déontologie professionnelle, et de la technique et de
l'utilisation des armes.
L'examen est
organisé par le service fédéral des armes durant le premier et le troisième
trimestre de l'année (ordinairement en mars et en septembre). En cas d'un trop grand nombre
d'inscriptions, un examen supplémentaire peut être organisé.
L'examen consiste en
:
- une épreuve écrite
portant sur la connaissance de la réglementation à respecter et de la technique
;
- une épreuve orale
portant sur la connaissance de la déontologie professionnelle par la
confrontation avec des situations pouvant se présenter lors de l'exercice de la
profession, et de l'utilisation des armes.
Les questions posées
sont en rapport avec l'activité pour laquelle le candidat a demandé un
agrément.
Un jury corrigera
l'épreuve écrite et évaluera l'épreuve orale. Pour réussir l'examen, il faut
obtenir un minimum de 14/20 à chacune des épreuves.
Le jury est composé
:
-
d'un fonctionnaire
du service fédéral des armes qui, le cas échéant, peut prendre soin de la
traduction ;
-
du directeur du Banc
d'épreuves ou de son délégué ;
-
d'un représentant du Registre central des Armes ,
ou à défaut, d'un fonctionnaire de police ayant des connaissances spécifiques
sur les armes, désigné de commun accord par les autres membres du jury ;
-
d'un représentant
francophone et d’un représentant néerlandophone proposé par des organisations
professionnelles représentatives d'armuriers, désigné
par le Ministre de la Justice. Leur
présence dans le jury est précieuse pour leurs connaissances et expérience en
la matière. Ils n'y siègent pas en tant que concurrents des candidats.
En cas d'échec, le
candidat peut se réinscrire dans les trois mois à la session d'examen suivante.
Si le candidat a
satisfait à une des deux épreuves, il est dispensé, lors de sa participation à
la prochaine session d'examen, de l'épreuve à laquelle il a satisfait.
Le candidat souhaitant obtenir un agrément couvrant plusieurs aspects de
la profession, mais ne parvenant pas à démontrer de connaissances suffisantes
dans un domaine, obtiendra une attestation de réussite limitée aux domaines
maîtrisés. Il aura l'opportunité d'étendre cette attestation à la prochaine
session, en repassant un examen portant spécifiquement sur les aspects non
maîtrisés.
MD
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